Colère et tristesse

 Tu as poussé mes limites avec une réflexion sur mon pote mort et un coup, je suis bien parti en live.
J'ai gueulé.
Et je t'avais prévenu pourtant que j'étais à cran.
On a pas forcément fait beaucoup de trucs ensemble du coup, j'ai baladé la chienne pendant que tu faisais le piano chez maman. Je t'ai écouté pendant que tu jouais. J'ai regardé avec toi les 300 memes en musique. On s'est tapés les mythes vikings à nouveau mais je t'ai laissé continuer pour faire un bout de sieste et tu as mis en place la prochaine partie de colon de catane.
J'ai été affecté par l'échange avec maman au sujet de ce qui s'est passé à l'école de musique.
Je suis désolé que ça ne colle pas avec le prof et que, parce qu'il est un peu con, tu l'aies forcément un peu dans le nez et n'aies pas assez bossé le solfège.
J'ai laissé un message pour dire que j'allais mis mettre l'année prochaine dès qu'on aura le piano.
Hors de question de te laisser sur le carreau.

Alors colère, mais qui dure pas (je ne reste pas avec la colère normalement, là, elle reste encore mais plus larvée que les trois semaines où j'ai pas été d'accord avec maman sur un sujet plus compliqué). La colère ne doit pas durer, sinon elle ronge, mais c'est la manière de gérer la tristesse avec l'humour ou autodérision.

Et puis la tristesse ce soir parce que c'est con quand même cette histoire de prof.
Mais accepter de faire avec.

Les images du jour sont là. Et oui, j'y traite ton prof de connard. Mais c'est possible qu'il l'ait été dans la pédagogie avec toi. Et je garde la première image, c'est celle où on attendait à la barrière près de chez toi parce qu'on avait traversé la voie ferrée pour aller collecter une carte en allant chez maman.